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Le Mâlâ tibétain, chapelet de prières fines et puissantes…

mala tibétain

Bien que très esthétique et agréable à porter, le Mâlâ est plus qu’un bijou ou qu’un simple accessoire pouvant être porté en collier ou en bracelet. C’est un chapelet de prières et de récitations qui s’inscrit dans une tradition asiatique vieille de plusieurs siècles avant notre ère.

C’est un objet sacré aux vertus spirituelles fortes. Vous avez souvent été attiré par sa beauté et par l’énergie positive et mystérieuse qu’il dégage ? Avec cet article, vous allez pouvoir en connaître davantage sur ce drôle de chapelet.

Qu’est-ce qu’un chapelet bouddhiste ou Mâlâ ?

Le Mâlâ est un grand collier de perles fait à partir de bois, de verre, d’os ou encore de pierres semi-précieuses. Il est connu pour accompagner la méditation ou les séances de yoga ou encore pour être un porte-bonheur précieux.

Mais l’origine du Mâlâ remonte à des millions d’années et son utilisation ainsi que sa composition sont bien plus profondes que ce qu’il n’y paraît.

En effet, à l’origine, le Mâlâ est un objet culturel qui s’inscrit principalement dans les religions bouddhistes et hindouistes. C’est une sorte de chapelet composé de 108 perles qui sert à la pratique d’une forme de méditation particulière appelée « Japa », qui consiste à réciter des textes sacrés ou des prières appelés « Mantra ».

Composition traditionnelle

Bien que disponible aujourd’hui en version courte pour être porté en bracelet ou longue pour les colliers, dans sa forme traditionnelle, le Mâlâ est composé d’exactement 108 perles étant donné que dans une séance de méditations, les Mantras sont répétés 100 fois, les 8 perles restantes correspondent aux récitations éventuellement oubliées ou font office d’offrandes pour réparer des erreurs commises.

Il dispose aussi d’une perle plus grande et plus grosse appelée traditionnellement « Meru » ou « Gourou ». Lors de la récitation des mantras, cette perle constitue le point de départ et d’arrivée.

Les 108 perles

Le nombre 108 n’a pas été choisi au hasard, voilà quelques-unes des explications :

  • 108, c’est le résultat de 9X12

9 symbolise le savoir, l’altruisme et le dévouement et en astrologie on compte 9 planètes. Le 12 quant à lui renvoie à l’être humain, nous disposons de 12 vertèbres, 12 paires de côtes et 12 méridiens.

  • 108, c’est le nombre d’épreuves qu’a subies Bouddha avant d’atteindre l’illumination et l’éveil spirituel
  • 108, c’est le nombre de noms que dispose Bouddha
  • 108, c’est le nombre de lignes d’énergie qui convergent vers le Chakra du cœur
  • 108, c’est le nombre de mouvements et positions en Yoga et Tai-Chi
  • 1, 0 et 8 ont une valeur spirituelle importante dans la pratique hindoue. Le 1 représente le Dieu, le 0 représente le vide, le néant et le 8 symbolise l’infini.

Comment utiliser le Mâlâ ?

Assis et concentré, les yeux fermés et la respiration lente, toute l’attention est dirigée vers la récitation des mantras. Le Mâlâ est tenu dans la main droite (en pratique hindouiste) ou dans la main gauche (pratique bouddhiste) et la récitation ou traditionnellement appelé « égrainage » commence avec la première perle située la plus près de la perle de Gourou.

Lorsque le mantra est terminé, on passe d’une perle à l’autre à l’aide du pouce et de l’index.

Aujourd’hui, les Mâlâs ont une place importante dans le monde de la mode et ne se limitent plus à son utilité religieuse ou de méditation d’origine.

Quelle que soit l’utilisation que vous en faites, ne l’abandonnez jamais au fond d’un placard et ne restez pas trop longtemps sans l’utiliser. C’est un objet qui doit être porté ou égrainé régulièrement afin qu’il puisse conserver ses bienfaits et son énergie spirituelle.